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Responsabiliser les réseaux "sociaux"

Le constat

En france, la liberté d'expression est libre, sauf à répondre de ses abus devant un juge. C'est le principe de responsabilité qui doit s'appliquer ici aussi et les Electeurs-libres en ont fait une exigence particulière dans tous les domaines. Sauf que depuis la montée en puissance de l'internet et des réseaux sociaux, ce principe n'est plus respecté à cause de l'anomymat qui permet toutes les dérives, diffamation, fausses nouvelles, complotisme et même menaces de mort mises à exécution dans le cadre du terrorisme islamiste. La liberté irresponsable de l'internet des débuts n'est plus de mise dans le cadre de réseaux de masse car elle induit des préjudices moraux, sociaux et même économiques considérables.

FACEBOOK était au départ un simple annuaire d'élèves. Il est devenu 20 ans plus tard un média d'influence mondiale. Or les médias traditionnels sont soumis à des obligations et s'attirent la censure des tribunaux s'ils ne les respectent pas. La diffamation, les fausses rumeurs, les infos erronées y sont en principe proscrites et les abus sanctionnés. Rien de tel sur les réseaux sociaux à cause d'un principe : l'anonymat, censé garantir la liberté. Mais quid de la liberté des autres ? Des gens se suicident à cause de ce qu'on dit d'eux sur le web. Ici encore le principe anarchisant de la liberté individuelle absolue et irresponsable, qui est le contraire de la vraie liberté, s'oppose à la levée de cet anonymat.

Les propositions

1 - Lever l'anonymat sur les réseaux sociaux dans un "coffre fort d'identité"

Nous sommes favorables à ce que la participation à un réseau de ce type soit soumise à l'obligation de fournir une PIECE D'IDENTITE lors de la création du compte. Ce principe existe déjà pour le BITCOIN (sur COINBASE par exemple) on ne voit vraiment pas pourquoi il ne pourrait être généralisé.

Cela ne veut pas dire qu'on ne pourrait plus s'afficher en public sous un pseudo, mais en cas de plainte, le juge serait en mesure de rapidement IDENTIFIER celui qui a publié. Pour mieux garantir l'anomymat, simplifier l'accès aux réseaux et prévenir les usurpations d'identité, nous proposons que cette identification doit réalisée dans un coffre-fort éléctronique, géré par des autorités accréditées et accessible au juge. Un code serait affecté par l'autorité choisie à chaque utilisateur qui le saisirait lors de la création de ses différents comptes (facebook, twitter...).

2 - Considérer les plates-formes comme des éditeurs de contenu et non de simples "hébergeurs"

Par ailleurs, les Electeurs-libres sont favorables à ce qu'on requalifie, du moins en Europe, les réseaux en question comme des éditeurs et non plus seulement comme de simples hébergeurs de contenu, de façon à les obliger à assumer les responsabilités correspondantes.

Pour celles qui ne respecteraient ni les règles sur l'anonymat, ni celles sur les contenus, nous admettons la légalité des poursuites judiciaires et au cas où la malveillance d'un Etat ou groupe étranger (russe par exemple) est manifeste, la légitimité du pouvoir d'en bloquer l'accès en France ou en Europe.