Véridique rapport sur les dernières chances de sauver le capitalisme en France
Par LECLERC
Ce n'est pas un canular hélas, mais une constatation préoccupante pour les Electeurs-libres qui souhaitent sauver une espèce en voie de disparition : le capitalisme français. En effet, détruire le capitalisme en France par une fiscalité excessive et illisible ne nous préserve en rien du capitalisme étranger, beaucoup moins sourcilleux que le nôtre sur la préservation locale de l'outil de production. Or notre dernière chance d'éviter le déclin, de donner un emploi aux jeunes, une retraite aux anciens, une vitalité dans les campagnes et une influence dans le monde consiste à choyer nos capitalistes et nos créateurs, ce que nous avons refusé de faire depuis 40 ans par idéologie pour les uns (faire payer les riches !) et lâcheté pour les autres (ne pas désespérer la gauche !).
Les entreprises du CAC 40, les derniers mohicans ?
Parmi les entreprises françaises composant l'indice boursier CAC 40, aucune n'a été créée au cours du 21ème siècle, la plupart l'étant dans les années 60, 70 et 80, les "créations" les plus récentes comme SAFRAN (2005) étant le résultat d'une fusion de sociétés anciennes (SNECMA et SAGEM en l'occurence, voir la liste). La société la plus récente est AXA (1984), encore qu'elle absorba la Cie du Midi. St Gobain fut créée en 1665 sous Louis XIV. L'ensemble des entreprises du CAC 40 est à 46% possédé par des capitaux étrangers, ce qui est beaucoups plus que dans les autres pays (20% aux USA par exemple). L'absence de fonds de pension pour les retraites, la chasse fiscale aux riches (ISF) et l'imposition sur les successions d'entreprises sont les causes objectives de cette situation moribonde du capitalisme français. Les propositions des Electeurs-libres, notamment sur la fiscalité, visent à le reconstituer progressivement.Comment font-ils aux Herbiers ?
A côté de ces dinosaures précaires submergent quelques îlots de prospérité dans des endroits discrets dont nos économistes feraient bien d'étudier les causes dans le détail, plutôt que de prononcer des gros mots, comme dette, inflation, déficit... Ainsi aux Herbiers, dans ce pays chouan de 30 000 habitants, le taux de chômage est d'à peine 4%. Les patrons se désolent de ne pas trouver suffisamment de main d'oeuvre, il y a une multitude de PME florissantes dans des secteurs les plus divers, de l'agroalimentaire à la bave d'escargot, avec des sièges sociaux impressionnants en centre ville. Ils y arrivent en se serrant les coudes, en privilégiant le savoir faire local, tout en exportant partout dans le monde, mais on imagine ce qu'ils pourraient réaliser dans un contexte plus favorable ! Il y a plein d'autres cas en France, comme par exemple cette vallée des Aldudes en pays basque avec un taux de chômage de 3% grâce aux produits régionaux, dont le jambon de Bayonne !