Ukraine : le plan de paix des Electeurs-libres
Par Jean Guicheteau
Cela fait un an que la Russie a tenté une invasion de l'Ukraine sous la forme d'une "opération spéciale" qui s'est vite transformée en guerre ouverte impliquant de nombreux belligérants, directs ou indirects; on ne voit pas d'issue à court terme, car la raison a depuis longtemps déserté les protagonistes et on s'oriente vers un conflit de longue durée qui aura des conséquences terribles pour le monde entier. Sans parler du "bilan carbone" catastrophique, alors que toutes les nations devraient être mobilisées pour écarter la menace du réchauffement.
La Russie invoque une question de souveraineté sur ces territoires et l'Ukraine une question de démocratie. Comme c'est toujours le cas, les problèmes de démocratie et de souveraineté ne peuvent être tranchés que par une décision du peuple. C'est donc vers un cessez-le-feu qu'il faut s'orienter et l'organisation de référendums pour savoir si les populations, notamment russophones du DOMBASS et de CRIMÉE, souhaitent être rattachées, soit à l'Ukraine, soit à la Fédération de Russie. On objectera qu'il y a déjà eu des référendums en CRIMÉE et au DOMBASS en mars et mai 2014, mais les conditions de déroulement des opérations sont contestées et contestables, sans parler de ceux de septembre 2022 en pleine guerre ! Il faut donc une autorité internationale reconnue pour sa neutralité et seule l'ONU est compétente pour cela (sinon à quoi sert-elle ?).
Le déroulement du processus est classique : tout de suite après ce cessez-le-feu, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies désigne des "Représentants spéciaux" chargés d'organiser, avec le soutien de contingents de casques bleus, dans les 6 à 12 mois, et dans des conditions d'impartialité incontestables, des référendums auprès des populations concernées. La Russie et l'Ukraine désigneraient des assesseurs chargés de les représenter dans le processus. Une résolution serait votée en Assemblée Générale, puis confirmée par les 2 parties au conflit dans un traité, actant le rattachement des territoires concernés, qui à l'Ukraine, qui à la Russie en fonction des résultats.