Mais qui donc veut rendre les Français "zinzins" ?
Par Jacques Leclerc
On connaît la séquence du film "Oscar" où Louis de Funès s'agite en criant : "Je suis zinzin ! Je suis zinzin !". De plus en plus de Français pourraient partager ce syndrome car ils sont en train de voir déconstruire sous leurs yeux toutes les valeurs auxquelles ils croyaient : famille, nation, école, justice, diplôme, travail, honnêteté, religion, charité, et même leur genre n'est pas certain, car ce serait une "construction sociale" et pout tout dire artificielle; on a vu récemment l'administration proscrire le genre des formules de politesse aux Impôts, et demain peut-être des cartes d'identité, comme en Belgique.
La virilité est suspecte, quand elle ne confine pas au machisme ou pire, au harcèlement sexuel. Ainsi lors de la journée 'Octobre rose" de lutte contre le cancer du sein, noble cause s'il en est, est-on obligé de "déguiser" les participants masculins en "gonzesses" avec des perruques, des bas résilles et des jupettes (roses bien sûr) ?
La première fois, c'est original et plutôt sympa, la deuxième, on s'en lasse, et ensuite on ne peut que s'interroger : qui veut rendre les Français "zinzins" ? Pourquoi enfoncer le clou ? Estomper insidieusement toute différence ? Imposer quelle idéologie, promouvoir quels comportements ? Le sol se dérobe sous nos pieds, et ce n'est jamais très agréable.
Dès lors, sans excès de paranoïa, on doit s'interroger sur le caractère "spontané" de ces remises en cause radicales, qui ne concernent plus seulement les aspects culturels mais aussi biologiques des individus. Qui a intérêt à nous rendre "zinzins" ? Autrefois on incriminait la commission "Trilatérale", puis le colloque de Davos, aujourd'hui la finance internationale, les démocrates américains alliés aux GAFA. Qui veut "changer le peuple" ? Qui veut aller toujours plus loin ?