Le discours de politique générale des Electeurs libres

Par Jacques LECLERC

Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés, mes chers concitoyens,


« Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l'énergie de le faire », disait Clemenceau. Le diagnostic de la France est connu, j’aurai devant vous le courage de le dire et je compte sur vous pour me donner le courage de le faire. Il ne faut pas espérer d’amélioration de notre situation si nous n’avons pas la volonté de réformer profondément la sphère publique. Avec une dette de plus de 3 000 milliards d’euros soit plus de 112% du PIB, une charge annuelle de la dette de 70 milliards, un déficit public de 160 milliards soit plus de 5% du PIB, nous ne pouvons plus continuer à dépenser toujours plus pour tenter d’en améliorer le fonctionnement.

Redéfinir la répartition du pouvoir

Beaucoup de partis politiques font le bon constat mais les mesures qu’ils proposent ne sont pas à la hauteur, trop traditionnelles, trop technocratiques, ou trop idéologiques, elles échoueront. La réussite d’une politique ne se mesure pas à la compétence technique des gouvernants, mais à leur capacité politique d’entraîner derrière eux les Français vers le succès. Cela nécessite de revoir l’organisation actuelle en diffusant davantage le pouvoir et la responsabilité à tous les échelons de la société. Aujourd’hui l’action des partis politiques vise essentiellement à contrer l’adversaire, à accentuer la division entre les catégories sociales pour essayer d’en tirer un profit électoral à court terme : pauvres contre riches, fonction publique contre privé, épargnants contre consommateurs, proprié;taires contre locataires, progressistes contre conservateurs…

Le rôle d’un gouvernement doit être au contraire de rassembler sur une ligne claire, sans avoir la prétention de tout régler par lui-même, car les solutions ne sont pas la plupart du temps entre ses mains mais dans celles des français. Il n’est pas non plus de polariser toute son attention sur le présent immédiat, mais plutôt de préparer l’avenir, énergétique, social, environnemental, territorial et démographique. Ces décisions, une fois actées sont mises en œuvre dans le délai d’une législature, soit 5 ans.

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