Environnement

Prendre en compte la dimension démographique

Le constat

Dans les prévisions du GIEC sur le CO2, les émissions de gaz à effet de serre (GES) devraient diminuer de 56% d'ici 2050 afin d'atteindre la "neutralité carbone". Il faut donc agir sur 3 éléments simultanément pour réduire les émissions de ces GES : remplacer rapidement les énergies fossiles, rendre nos comportements individuels et collectifs plus frugaux, maîtriser l'évolution démographique mondiale. Sur ce dernier point, les propositions des instances sont faibles alors qu'il s'agit d'un élément majeur de multiplication des problèmes.

La population mondiale atteint plus de 7 milliards de personnes, 10 en 2050, en accroissement de 80 millions chaque année avec des situations contrastées : une chute de la natalité dans les pays d'Europe, la Russie et la Chine, une explosion en Afrique. Il faudrait donc encourager le natalité dans le premier cas de manière à stabiliser la population par renouvellement des générations et faire le contraire dans le second cas en aidant ces pays à stabiliser la natalité autour de 2 enfants par femme contre plus de 4 aujourd'hui.

Les propositions

1 - Conditionner l'aide publique à la baisse de la natalité

Aujourd'hui de nombreux pays développés en Europe et en Asie (Chine, Japon) subissent des effondrements démographiques et ne sont plus en mesure de renouveler leur population. D'autres se maintiennent autour de 2 (amérique latine, Asie du SE). Il reste cependant des zones où la mortalité infantile a beaucoup baissé mais où le nombre d'enfants par femme reste élevé, comme en Afrique avec 4,5 en moyenne. Cela fait que la croissance, parfois élevée, est complètement absorbée dans ces pays et induit un développement anarchique et potentiellement destructeur pour l'environnement. L'aide publique au éveloppement reste cantonnée à un objectif chiffré, dépenser au moins 0,7% du PIB, mais sans qu'on voie clairement quels sont les objectifs principaux recherchés par la France et l'Europe.

Proposition : convertir une partie de l'aide au développement de l'Afrique (30%) en aide à la réduction de la natalité du continent vers 2 enfants/femme dans les 10 ans.