Environnement

Climat et météo : agir sur les effets

Le constat

Face au réchauffement climatique, il y a deux tentations aussi nocives l'une que l'autre : le déni, comme on l'a vu en Amérique avec TRUMP et ses soutiens, et l'activisme utopique des radicaux écologistes, qui mettrait l'économie par terre.

Il n'est pas certain que les objectifs du GIEC soient atteints dans les délais requis car cela demande un effort sans précédent. Par ailleurs, le coup est déjà parti si l'on peut dire puisque le stock de CO2 accumulé depuis 2 siècles fait sentir ses effets et qu'il est lent à à se résorber. Par exemple le GIEC prévoit que même sans émissions supplémentaires après 2 050, ce qui est hors de portée, le niveau des mers continuerait à augmenter jusqu'en 2 300. Les conséquences de ce réchauffement sont la montée des eaux, les intempéries plus fréquentes (ouragans, tsunamis, gel intense...), la sécheresse, les éboulements de falaises (photo).

Dès lors, il faut à la fois trouver des solutions pour réduire les émissions futures et atténuer les conséquences des émissions passeés (l'augmentation des PPM de carbone de 300 à 400). Aussi, pourquoi ne pas redéployer une partie des crédits consacrés aux "renouvelables" (7 milliards par an dans la programmation énergétique), pour en en atténuer les conséquences réelle aujourd'hui sur la vie quotidienne ?

Les propositions

1 ) Un programme national de grands travaux préventifs

Le réchauffement climatique est sans pitié pour les mauvaises décisions car les ressources gaspillées sont perdues pour d'autres usages plus utiles. Ansi le subventionnement massif de panneaux solaires et d'éoliennes se fit au détriment d'actions plus utiles qui pourraient sauver des vies maintenant.

Proposition : Plutôt que de construire et disséminer dans le paysage des milliers d'éoliennes qui ne servent à rien, plutôt que renouveler nos centrales nucléaires qui, elles, existent déjà et utiliser la recette des "énergies renouvelables" pour réaliser des travaux d'aménagement gigantesques permettant de se prémunir contre les EFFETS puisqu'il n'est pas possible à notre niveau, d'agir vraiment sur les CAUSES (la France représente moins de 1% des émissions).

On n'est pas certain que la température du globe va encore augmenter d'ici 2050, par contre on peut constater la multiplication des épisodes météo exceptionnels et catastrophiques : sécheresse prolongée ou au contraire pluies diluviennes, crues débordantes ou au contraire baisse du débit des fleuves, ouragans... Sont-ils liés au climat ? Aucune preuve d'un lien de causalité jusqu'à présent, mais ils existent.

Proposition : se protéger maintenant (et pas en 2 100...) des conséquences de ces épisodes : inondations, submersions maritimes, coulées de boue, coupures d'électricité, routes coupées... Le coût de ces épisodes est passé de 1 à 4 mds € entre 1980 et 2020, sans compter les morts, et l'Autorité de contrôle prudentiel des assureurs prévoit un quadruplement d'ici 2050.

Barrages, brise-lames, digues, lacs artificiels de régulation des cours d'eau, protection renforcée du littoral, application stricte de la loi littorale, création de zones tampon et de rétention de crues, enfouissement des lignes électriques, interdictions de construire, sont les outils à notre disposition afin de limiter les conséquences humaines de cette météo qui se traduisent pas des inondations, des submersions, des éboulements et des sécheresses de plus en plus fréquentes. Pour prévenir le manque d'eau, il faut pouvoir stocker cette ressource en construisant des bassines, car nous n'utilisons actuellement que 3% de l'eau qui tombe du ciel.

Sans aller jusqu'aux projets néerlandais de plusieurs centaines de milliards pour créer des digues fermant la mer du Nord, nous proposons sans délai de démarrer de lourds travaux avec le concours actif des régions. Un inventaire réalisé par l'Equipement et les collectivités locales permettrait en effet de cibler les zones sensibles et de réaliser ces travaux par tranches annuelle de 5 à 10 milliards d'ici 2030 afin de les sécuriser.

2 ) Lever le tabou des OGM

Les phénomèmes extrêmes liés au réchuffement, tels qu'inondations, sécheresses et élévation de températures affectent aussi les cultures de blé, de riz et de maïs dans les pays du sud et en Europe. Des laboratoires, y compris en France, expérimentent des croisements génétiques en sélectionnant les gênes de certaines espèces en les hybridant avec d'autres afin d'obtenir des plantes plus résistantes à ce stress. Ainsi le riz Swarna SubI, obtenu de cette façon, permet de survivre 17 jours en submersion et donc en cas d'inondation. D'autres expériences permettraient de se passer totalement d'engrais et de pesticides. Mais aujourd'hui, l'expérimentation est bloquée à cause des écologistes et "faucheurs d'OGM" qui ont créé un climat d'intimidation sur ce sujet.

Proposition : lever certaines restrictions à l'expérimentation de plantes OGM en Europe et en France.