Education

Enseignement supérieur : renforcer l'université

Le constat

Aujourd'hui les universités sont évaluées et classées au niveau mondial et la France ne peut y échapper avec des résultats là aussi très médiocres, quel que soit le système de classement proposé : la réputation académique, celle auprès des employeurs, la ratio professeurs/étudiants, la qualité de la recherche... sont autant de critères de classement qui sont défavorables à nos universités.

Dans le classement du du "QS World UniversityRankings" 2021, les trois premières universités (et écoles) françaises se classent respectivement à la 52ème place pour l’université PSL (Paris,Sciences et Lettres), 61ème pour l’Ecole polytechnique et 83ème pour Sorbonne Université. La première université européenne est Oxford, à la 5e place, suivie par l’ETH Zurich, l’Institut fédéral suisse de Technologie. La Grande-Bretagne compte 4 universités dans le top 10, et 5 dans le top 20 contre 10 pour les Etats-Unis, soit la moitié des meilleures universités. Centrale Supélec est 138ème et l’ENS Lyon 161ème. Sciences Po est 242ème mais 2ème en sciences poltiques ! En gestion et finance HEC est 19ème. Il faut donc s'interroger sérieusement sur les causes de ce déclassement et les traiter.

Les propositions

1 ) Non à l'enseignement supérieur à 2 vitesses

Aujourd'hui il y a 2 catégories d'enseignement supérieur : celui pour les classes aisées, grandes écoles d'ingénieur ou de commerce, à caractère souvent privé en contrat avec l'Etat et un enseignement universitaire appauvri, bureaucratisé où le taux d'échec est particulièrement important (56% en première année), réservé aux autres. Cette situation est non seulement injuste socialement mais surtout pénalisante pour notre pays, car il s'agit d'un considérable gaspillage de ressources.

Aussi Electeurs-libres veut transformer l'université, mais cela ne peut se faire qu'en sortant du cadre existant. Une fois encore, c'est par la liberté, la décentralisation et la confiance que nous parviendront à améliorer ce système. Et cela ne se fera que par la concurrence d'une part, la liberté de choix d'autre part, et la certification qualité enfin.

Propositions :

  1. ouvrir l'enseignement supérieur au secteur privé non lucratif et susciter ainsi une véritable CONCURRENCE,
  2. délivrer à chaque étudiant un "chèque éducation" de 12 000 € par an, en plus des bourses, pour lui permettre de s'inscrire à l'université de son choix,
  3. auditer chaque université par discipline tous les 3 ans et rendre publics les résultats.