Le rôle de l'Etat

Défendre l'épargne et la propriété

Le constat

L'épargne et la propriété sont des éléments fondateurs de notre civilisation car ils contribuent à l'autonomie des individus et des familles par rapport à l'Etat. Pourtant, on a l'impression que depuis quelques années l'Etat, français ou européen, s'ingénie à détricoter ces acquis juridiques : en pratiquant une politique de taux d'intérêt très bas, sinon négatif, il ruine l'épargne de la plupart des français qui ont travaillé pour mettre de côté ; en traînant les pieds pour défendre les propriétaires contre les partisans du "droit au logement" sans conditions, il porte gravement atteinte par démagogie à un droit constitutionnel fondamental (art. 17 de la Déclaration des droits de 1789). Pourtant, la propriété est à la base de notre société, car elle permet l'échange, la division du travail, la monnaie, l'économie productive.

Les propositions

1 - Supprimer toutes les dispositions récentes portant atteinte au droit de propriété

Pense-t-on améliorer le sort des mal-logés de cette façon ? Bien sûr que non, car cela dissuade de plus en plus de propriétaires de louer leurs biens avec les risques d'impayés que cela comporte et c'est ainsi qu'on est obligé de créer des dispositifs fiscaux attrayants pour compenser les effets délétères de cette législation ou d'envisager le remboursement des impayés par l'Etat, c'est à dire les contribuables. Or favoriser les propriétaires, c'est favoriser le logement, car on ne peut pas obliger quelqu'un à acquérir un logement pour le louer et la puissance publique ne peut loger tout le monde à ses frais !

Proposition : supprimer toutes les dispositions législatives et réglementaires délivrant un droit d'occupation sans titre à des locataires mauvais payeurs et pire encore à des squatteurs.

Par ailleurs, on constate que le locataire peut quitter "son" propriétaire quand il le veut moyennant un préavis minimum, mais le propriétaire ne peut pas le faire.

Proposition : REEQUILIBRER les droits des propriétaires et des locataires au profit des premiers, en leur donnant une possibilité égale de "quitter" leur locataire dans les mêmes conditions.